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04 Feb

GOYAL HOSPITAL Journée de l’accouchement : La salle de préparation à

Publié par Aiddelhi

GOYAL HOSPITAL 

Journée de l’accouchement : La salle de préparation à l’accouchement est une salle ouverte à tous, n’importe qui peut y entrer à n’importe quel moment. La pudeur et l’intimité ne font donc pas parties intégrantes de la prise en soins. L’infirmière réalise des tests cutanés pour chaque produit qu’elle doit injecter en IV. Elle administre une petite quantité de celui-ci en SC, réalise un tracé circulaire autour du point de ponction et note l’heure. La patiente est très algique, sur le point d’accoucher, mais sa douleur n’est pas prise en compte, aucun traitement antalgique n’est mis en place. Nous avons pu observer un geste d’empathie d’une infirmière envers cette jeune patiente de 24 ans (elle lui a tenu la main une dizaine de secondes). Ce fut le seul geste de ce genre qu’on a pu observer jusqu’ici… 
La sage femme entre dans la pièce où se trouve la patiente. Elle est en tenue civile, et porte des gants à usage unique. Elle perce la poche des eaux de la patiente, puis s’en va. L’ASH vient nettoyer le lit, a l’aide d’un torchon qu’elle passe sous la patiente encore dans le lit. 
Nous avons ensuite pu assister à une sorte de bénédiction, la grand-mère de la patiente a agité un billet au dessus de celle-ci en réalisant plusieurs allers-retours. Le mari de la patiente ne peux pas être présent ni dans cette salle, ni dans la salle d’accouchement. Seules les femmes de la famille peuvent être là, et uniquement dans la salle de préparation. (Ici, la mère et la grand-mère) 
L’infirmière vérifie la dilatation du col de la patiente, lorsque celle-ci est prête, elle change de salle en traversant un couloir (à pieds bien sur). Dans cette situation, la patiente n’a pas eut le temps de recevoir l’anesthésie prévue. 
La salle d’accouchement est une très petite salle avec un lit en inox au centre et un lavabo sur le côté. La sage-femme est équipée de gants stériles et d’un tablier (à type de tablier de cuisine). Elle réalise une épisiotomie « à la main » (aucun outil n’est employé), pendant que l’infirmière appuit sur le ventre de la maman afin de faire sortir le bébé. La façon dont l’infirmière pratique cette pression ressemble à celle d’un massage cardiaque, elle est au dessus de la patiente et réalise des allers-retours jusqu’à la sortie du bébé. Cela ne prend qu’une dizaine de secondes ! 
10 secondes pendant lesquelles la patiente crie de douleur, mais rien n’est fait pour la soulager, et aucun geste d’empathie n’est observé. La sage-femme clampe le cordon, puis le coupe. 
Le bébé est immédiatement emmené à la nurserie, sans être vu par sa mère. Au bout d’une minute, l’infirmière tire délicatement sur le cordon jusqu'à l’extraction du placenta. L’ASH est présente pour toute la durée de l’accouchement afin de nettoyer la salle en même temps. L’infirmière vide un récipient de bétadine pure sur l’épisiotomie de la patiente et la sage-femme réalise les points de suture (le tout sans anesthésie bien sûr, je vous laisse imaginer la douleur de la patiente). 
La nurserie est une salle équipée de lit de bébé avec une lampe chauffante afin de maintenir la température corporelle de celui-ci. Dans cette situation, le bébé manquait légèrement d’oxygène, il avait les pieds cyanosés (bleus pour ceux qui ne sont pas dans le médical). Il à donc était mis sous une cloche avec une arrivée d’oxygène pur. Nous n’avons retrouvé aucun geste d’empathie envers le bébé, et les manipulations de celui-ci nous ont légèrement surpris… En effet, aucune délicatesse n’est prise pour ce si petit bout.

GOYAL HOSPITAL Journée de l’accouchement : La salle de préparation à l’accouchement est une salle ouverte à tous, n’importe qui peut y entrer à n’importe quel moment. La pudeur et l’intimité ne font donc pas parties intégrantes de la prise en soins. L’infirmière réalise des tests cutanés pour chaque produit qu’elle doit injecter en IV. Elle administre une petite quantité de celui-ci en SC, réalise un tracé circulaire autour du point de ponction et note l’heure. La patiente est très algique, sur le point d’accoucher, mais sa douleur n’est pas prise en compte, aucun traitement antalgique n’est mis en place. Nous avons pu observer un geste d’empathie d’une infirmière envers cette jeune patiente de 24 ans (elle lui a tenu la main une dizaine de secondes). Ce fut le seul geste de ce genre qu’on a pu observer jusqu’ici… La sage femme entre dans la pièce où se trouve la patiente. Elle est en tenue civile, et porte des gants à usage unique. Elle perce la poche des eaux de la patiente, puis s’en va. L’ASH vient nettoyer le lit, a l’aide d’un torchon qu’elle passe sous la patiente encore dans le lit. Nous avons ensuite pu assister à une sorte de bénédiction, la grand-mère de la patiente a agité un billet au dessus de celle-ci en réalisant plusieurs allers-retours. Le mari de la patiente ne peux pas être présent ni dans cette salle, ni dans la salle d’accouchement. Seules les femmes de la famille peuvent être là, et uniquement dans la salle de préparation. (Ici, la mère et la grand-mère) L’infirmière vérifie la dilatation du col de la patiente, lorsque celle-ci est prête, elle change de salle en traversant un couloir (à pieds bien sur). Dans cette situation, la patiente n’a pas eut le temps de recevoir l’anesthésie prévue. La salle d’accouchement est une très petite salle avec un lit en inox au centre et un lavabo sur le côté. La sage-femme est équipée de gants stériles et d’un tablier (à type de tablier de cuisine). Elle réalise une épisiotomie « à la main » (aucun outil n’est employé), pendant que l’infirmière appuit sur le ventre de la maman afin de faire sortir le bébé. La façon dont l’infirmière pratique cette pression ressemble à celle d’un massage cardiaque, elle est au dessus de la patiente et réalise des allers-retours jusqu’à la sortie du bébé. Cela ne prend qu’une dizaine de secondes ! 10 secondes pendant lesquelles la patiente crie de douleur, mais rien n’est fait pour la soulager, et aucun geste d’empathie n’est observé. La sage-femme clampe le cordon, puis le coupe. Le bébé est immédiatement emmené à la nurserie, sans être vu par sa mère. Au bout d’une minute, l’infirmière tire délicatement sur le cordon jusqu'à l’extraction du placenta. L’ASH est présente pour toute la durée de l’accouchement afin de nettoyer la salle en même temps. L’infirmière vide un récipient de bétadine pure sur l’épisiotomie de la patiente et la sage-femme réalise les points de suture (le tout sans anesthésie bien sûr, je vous laisse imaginer la douleur de la patiente). La nurserie est une salle équipée de lit de bébé avec une lampe chauffante afin de maintenir la température corporelle de celui-ci. Dans cette situation, le bébé manquait légèrement d’oxygène, il avait les pieds cyanosés (bleus pour ceux qui ne sont pas dans le médical). Il à donc était mis sous une cloche avec une arrivée d’oxygène pur. Nous n’avons retrouvé aucun geste d’empathie envers le bébé, et les manipulations de celui-ci nous ont légèrement surpris… En effet, aucune délicatesse n’est prise pour ce si petit bout.

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